Soutenance de thèse de Mohamed Ali Msolli

27 Juin 2014

Vendredi 27 juin, 14h00
Université de Tours
Salle 08
3 rue des tanneurs
Tours


Composition du jury :

  • Faten CHOUBA SKHIRI MCHDR, Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse
  • Bernadette DUFRÊNE, Professeur des Universités, Université Paris 8
  • Patrizia LAUDATI, Professeur des Universités, Université de Valenciennes
  • Bernard LAMIZET, Professeur des Universités, Institut d’études politiques Lyon
  • Denis MARTOUZET, Professeur des Universités, Université François Rabelais de Tours
  • Pascal SANSON, Professeur des Universités, Université François Rabelais de Tours

Résumé :

Ces dernières années, la question de l’art dans les espaces publics enregistre une nouvelle actualité dans le
domaine de la recherche appliquée. Les relations entre la création actuelle et les publics se déplacent des lieux
artistiques vers l’espace public. Les mutations économiques et sociales, dans certains endroits, ont fait perdre
aux villes leurs identités architecturales, culturelles ou historiques. L’action de la sauvegarde de l’identité
devient nécessaire et elle nécessite l’intervention rapide pour assurer la continuité de l’histoire dans les sites
anciens. En outre, l’intervention des professionnels du cadre bâti (aménageur, architecte, artiste, géographe
urbain, urbaniste, …) devient indispensable pour rendre à la ville son âme et conserver son empreinte et son
identité. C’est une tendance de fond de redonner sens aux espaces publics de la ville mais aussi de garantir une
préservation de la mémoire commune à l’aide de sculptures publiques. Autour de cette réflexion, nous avons
choisi d’étudier trois villes tunisiennes qui sont comme suit : Tunis, Sousse, et Moknine. L’action de
sauvegarde de l’identité varie dans ces villes historiques puisque chaque espace définit sa propre structure
urbaine et architecturale. Nous nous intéressons à l’intervention artistique comme étant un outil de
communication-médiation qui facilite la transmission de l’histoire. La politique de sauvegarde tunisienne
s’intéresse à la réanimation de sites anciens où l’art investit certains monuments pour assurer une réintégration
du patrimoine dans le cadre contemporain.