La cause environnementale a aujourd’hui acquis une portée internationale depuis la naissance des mouvements écologistes du 19e siècle et s’infiltre dans le quotidien de chacun. Cette journée d’étude abordera les processus individuels qui conduisent à un engagement au nom de la défense de la nature. Nous envisagerons comment un parcours biographique s’infléchit au nom d’une cause commune en partant des parcours d’individus qui modifient leurs pratiques afin d’établir une cohérence entre le projet de contribuer à la protection de la nature et des actions au quotidien.
Programme
9H30 – Accueil et Introduction
– Dominique Bachelart, MCF Université de Tours, UMR 7324 CITERES,
Véronique Dassié, CNRS-IDEMEC-AMU
10h00-11h15
– Geneviève Pruvost, Sociologue, CNRS-CEMS, Comment vivre autrement dans la durée ? étapes biographiques et constitution progressive d’un réseau d’alternatifs écologiques dans les interstices des villages
11h15-12h00
– Gwenhaël Blorville, Doctorant en sociologie, L’engagement individuel comme construit social au service de la «cause» du «capitalisme vert» ?
14h00-15h15
– Vanessa Manceron, Anthropologue, CNRS-LPEC, «Avant que nature meure», s’engager… Le cas des naturalistes amateurs en Angleterre
15h15-16h15
Echange conclusif avec Chantal Aspe et Marie Jacqué, Sociologues, LPED