Thèse commencée en 2010, soutenu le 20 juin 2017
Cette thèse a pour objet les formes d’adhésion au discours sur les « Créatifs Culturels », saisi comme courroie
de transmission dogmatique du « capitalisme vert ». À la croisée de la sociologie de l’engagement, de
l’écologie et de l’étude des croyances, la thèse retrace, dans un premier temps, la construction sociale, au sein
de la configuration sociale du « capitalisme vert », d’un « mouvement entrepreneurial » réformiste. Apparu au
début des années 1990, ce mouvement est engagé dans un travail d’imbrication entre des valeurs New Age et
écologiques et d’autres propres au champ économique. Dans un deuxième temps, l’enquête de terrain, qui
s’appuie sur la réalisation d’entretiens biographiques auprès d’acteurs engagés dans la diffusion de ce
discours, montre comment la mise en pratique de cette idéologie fait l’objet de positionnements sur un
continuum allant d’un pôle dogmatique à un pôle utilitariste, ces logiques de sens résultant in fine de
socialisations hétérogènes.